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Histoire

Origine de THIBERVILLE :

Théodeberti-villa (ville de Théodebert)  était une baronnie qui appartenait à l’évêché de Lisieux (Noviomagus ). Le nom de Thiberville pourrait venir du premier évêque de Lisieux : Théodebaud ou encore Theudobaud, signataire des canons du 3ème concile d’Orléans en 538.

Thiberville qui n’était à l’origine qu’un gros village est devenu peu à peu un bourg d’importance avec un marché considérable tous les lundis et une foire le 18 octobre.

On y fait un grand trafic de grains, de laine, de lin, de chanvre et surtout le fil dont on faisait des toiles pour les Amériques. Les halles sont les plus grandes et les plus belles de la région. (Histoire de Lisieux de Guilmeth).

En 1790, cette baronnie rapportait 6077 livres de revenu aux évêques de Lisieux sans aucune charge spirituelle ni temporelle.

L’église de THIBERVILLE :

L’église paroissiale est dédiée à Dieu sous l’invocation de Saint Taurin, premier évêque d’Evreux qui si l’on en croit la tradition aurait prêché la foi à Thiberville et dans le Lieuvin. Le 11 juin 1630, une relique du saint fut solennellement déposée dans l’église. Le jour anniversaire de cette translation est devenu le jour de la fête patronale.

Eglise fleurie

Eglise

Le 15 décembre 1630, une requête a été présentée à Guillaume Alleaume, évêque de Lisieux, afin de décaler la fête patronale au 11 août car les paroissiens désertaient la messe à cause des moissons de blé et autres grains au mois de juin. La requête a reçu le consentement de l’évêque et la date de la fête patronale a été modifiée.

L’église est un édifice qui date du XIIème siècle mais qui a été remanié au XVIème siècle. La sacristie date de 1892. Elle était autrefois entourée d’un cimetière qui a été déplacé en 1810. Elle était couverte en tuiles jusqu’en 1888. L’ardoise a remplacé la tuile normande.

A l’intérieur, on y trouve un autel retable majeur du XVIIème siècle qui garnit complétement le fond du chœur. Deux autres autels latéraux du XVIIème siècle décorés de colonnes corinthiennes couvertes de feuilles de rosiers et de roses sont adossés au mur nord et sud de l’édifice.

Les vitraux sont l’œuvre de Duhamel-Marette peintre verrier à Evreux. Une verrière a été offerte par M. Guilbert instituteur à Thiberville en 1886.

Les cloches actuelles ont été fondues par Claude Mahuet en 1837, les anciennes dataient du 4 germinal de l’an XI (26 mars 1803).

Un cadran solaire se situe sur la façade ouest du bâtiment.

Thiberville possédait encore deux autres chapelles :

  • La chapelle de la charité qui jouxtait le mur du cimetière côté nord, non loin de l’église qui a été vendue le 6 germinal de l’an V (26mars 1797)
  • La chapelle de l’école des filles qui fut démolie en 1904 pour y créer un préau.

Le cimetière occupait toute la place sud de l’église et a été déplacé en 1810 sur un terrain situé à l’ouest du bourg acheté au sieur Guéroult le 13 novembre 1810. Le premier habitant à y être inhumé fut un nommé Desbuissons. Le cimetière s’appela « le Clos Buisson » pendant des années.

En 1862, il fut agrandi en achetant une parcelle de terrain à Mme Bunel, née Adelinet.

Plus tard, il fut de nouveau agrandi grâce à une parcelle achetée à M. Vatel.

 

La mairie de THIBERVILLE :

Mairie de Thiberville

Mairie de Thiberville

La mairie de Thiberville a été construite en 1845, d’après les plans de l’architecte M. DUBREUIL, architecte à Broglie. Elle a été construite sur des terrains achetés au sieur Pesas et des terrains acquis auprès des héritiers de Maître OZIERE, notaire.

Elle est construite en pierre et brique avec un fronton où une horloge a été installée en 1881.

Le rez-de-chaussée s’ouvre sur une triple arcade qui donne accès à la mairie.

De 1792 à 1945 elle abrita un tribunal de justice.

La révolution française supprima l’ancienne justice de type féodale et institua des juges de paix. Le 25 novembre 1792, dans l’église de Thiberville, Adrien François Jean DUROSEY fut élu par 206 voix sur 380 votants.

Il fut proclamé Juge de paix du Canton de Thiberville et a prêté serment d’être fidèle à la nation, à la loi et de maintenir de tout son pouvoir, la liberté, la sureté des personnes et des propriétés et de mourir en les défendant.

Histoire du train Bernay Cormeilles :

La gare en 1910

La gare en 1910

Cette ligne de chemin de fer traversait THIBERVILLE de la route de Drucourt vers la route de Cormeilles. Cette portion de la ligne Bernay / Pont Authou passant par Cormeilles a été inaugurée en 1905.Très utile, elle transportait en 1912, 117 000 passagers, 30 000 tonnes de marchandises et 4000 têtes de bétail. Trois allers / retours quotidiens rythmaient les journées.

La voie ferrée se trouvait en bordure des chaussées routières et les accidents étaient fréquents. Entre 1905 et 1934 on dénombre 34 accidents dont 9 mortels. Le plus illustre fut celui du prince Ibrahim Mohammed né au Caire en 1878 et qui mourut avec son chauffeur au carrefour de la route Paris Cherbourg avec la ligne Bernay Cormeilles à THIBERVILLE le 17 août 1906.

Cette ligne, malgré la fréquentation n’était pas rentable et la Compagnie CGM (Cormeilles / Glos-Monfort) dû abandonner son exploitation en 1934. Des tronçons des rails ont été démontés et envoyé en Allemagne par les allemands pendant la 2nde guerre mondiale pour les besoins de la sidérurgie.

Une chansonnette avait été écrite par 2 élèves du collège de Bernay sur le petit train de Thiberville.

Pour aller à Thiberville

Jolie ville chef-lieu de canton

Les Bernayens sont tranquilles

Et ils savent que pour vingt ronds

Sans fatigue et sans émotion

On arrive à destination

Par le petit train lonlaire

Par le petit train lonla.

 

A Bernay souvent l’on pose

Pendant plus d’une heure un quart

Car aucun employé n’ose

Donner l’signal de départ

Ils attendent un bon client

Qui vient à Bernay souvent

Par le petit train lonlaire

Par le petit train lonla.

 

Et l’on part à toute allure

Surtout lorsque ça descend

Le piéton ou la voiture

Qui se garent trop lentement

Peuvent être sûrs de leur affaire

Bientôt on remplacera Deibler

Par le petit train lonlaire

Par le petit train lonla.

 

On brûle souvent la Pilette

Saint Victor et Saint Vincent

C’est pas la peine qu’on s’arrête

Y a personne à prendre en passant

Mais on s’arrêtera toujours

Y a quèque chose à prendre à Drucourt

Par le petit train lonlaire

Par le petit train lonla.

Les monuments aux morts :

Le monument français :

carte postale Monument aux morts

Inauguration du monument aux morts le 5 mai 1921

Le monument aux morts des deux guerres de 1914-1918 et 1939-1945 est situé à l’angle de la rue de Bernay et de la rue de Lisieux.

C’est une œuvre du sculpteur Eugène Bénet, né à Dieppe en 1863 et mort à Paris en 1942.

Cette statue du Poilu victorieux, est présente dans près de 900 communes françaises qui en ont fait leur monument aux morts de la Première Guerre mondiale. Elle est fabriquée par la fonderie Durenne à Sommevoire dans la Haute Marne.

Le Poilu brandit dans son poing droit une palme et une couronne de laurier. Il porte la moustache, sous un casque Adrian et tient son fusil Lebel dans la main gauche. À la ceinture, il porte une cartouchière, un masque à gaz en bandoulière, et sur sa poitrine il arbore la Légion d’honneur, la médaille militaire et la croix de guerre.

Cette statue a été inaugurée le 5 mai 1921 en présence des anciens combattants, du maire et des administrés, de la Lyre Thibervillaise et des pompiers. Les enfants des écoles et leurs instituteurs participaient également à la fête.

Le monument aux morts canadiens :

Ce monument a été érigé à la mémoire des soldats canadiens qui, par leur engagement et leur sacrifice, ont libéré la commune le 24 août 1944.

D’abord situé sur la place entre l’église et la mairie, il a été déplacé pour le mettre à l’intersection de la rue des Canadiens et de la Rue d’Orbec sur l’espace Richard Ouelette du nom du soldat canadien, éclaireur dans le régiment de la Chaudière qui entra le premier dans Thiberville le 24 Août 1944.

La place Ronald Riding :

A l’origine, cette place s’appelait la place d’armes car c’est là qu’en 1790, les officiers et sous-officiers de la Garde Nationale prêtent serment et se réunissent. Le bataillon de Thiberville était composé de 587 hommes parmi les citoyens actifs de la commune âgés de 20 à 40 ans.

Sur cette place, existait un ancien puits qui ne servait plus depuis plusieurs années. En 1791, les habitants du quartier se cotisèrent pour le remettre en service. Cette place prit le nom de place de la pompe.

Plus tard au début du 20ème siècle, le marché aux grains s’y installa. Le nom de la place changea à nouveau pour devenir place du marché à l’avoine.

De nouveau, place d’armes après la seconde guerre mondiale elle fut baptisée Place Ronald Riding en 2014, en l’honneur d’un aviateur anglais.

Son avion ayant été abattu par les allemands, Ronald Riding se refugia chez Mme Pesnel, charcutière qui l’a courageusement caché. (actuel magasin d’optiques).

Sur cette place, on peut remarquer sur une poutre de la pharmacie une inscription « 1656 », date de la construction du bâtiment.

En face, on peut remarquer le manoir des évêques. Ce manoir appartenait à l’évêque comte de Lisieux qui y faisait parfois des séjours. Avant la révolution, il existait un grand parc bordé d’allées d’arbres à l’ouest de ce manoir.

Au début du 20ème siècle il a été profondément remanié.

Le Bosc Drieux :

De nos jours et à tort on écrit le Beaudrieux. A l’origine cette propriété appartenait à la famille De Drieux. On retrouve sur les registres de Drucourt, datée de 1420, une donation de messe au nom de Melle de Drieux du Bosc Drieux.

Vers 1547, le fief du Beaudrieux appartenait à la famille de Rivière. Michel et Thomas de Rivière furent anoblis en 1653. La dernière héritière de cette famille fut Louise d’Anfreville de l’Espéron décédée en 1888 sans laisser d’héritiers.

Il y avait autrefois un moulin à vent sur le domaine en face du château sur une butte près du chemin qui conduit au hameau des Iles.

La Poste :

La Poste à Thiberville remonte au XVIIIème siècle. Elle était rattachée au bureau de Lisieux. Ce n’est qu’en 1827 qu’est créée la recette postale et en 1835. La « Poste aux lettres » indique que Thiberville est un chef-lieu de canton. Le premier bâtiment qui hébergea la Poste se situait dans la rue de l’ancienne poste. En 1910, elle se trouvait Rue d’Orbec. En 1925 elle était au 5 Rue de Bernay. Enfin en 1958, elle fût abritée dans un bâtiment neuf à l’emplacement où elle est actuellement.

La Gendarmerie :

C’est le 17 mars 1847 que fût créée la première brigade de gendarmerie à Thiberville. Le 10 mai 1848, le conseil municipal décida de construire, une gendarmerie en brique avec des écuries et une prison au carrefour des rues de Lisieux et de Drucourt. Deux cellules pour hommes et pour femmes sont toujours visibles au pignon du bâtiment place de Verdun.

Aujourd’hui, la gendarmerie est située rue de la Maréchaussée ;  l’ancien bâtiment abrite plusieurs logements.

Les écoles à Thiberville :

En 1404 quelques particuliers ouvrirent à Thiberville une école publique sans avoir la permission de l’évêque de Lisieux. Celui-ci, Guillaume VI d’Estouteville obtint du roi Charles VI des lettres par lesquelles il fut fait défense d’ouvrir des écoles sans sa permission.

Ces écoles se multiplièrent jusqu’à la révolution et en 1789, 70% de la population savait lire et au moins signer leur nom. Une école des filles fondée par Léonor de Matignon est citée en 1714 à Thiberville et est dirigée par les sœurs de la Providence de Lisieux.

En 1813, il existait une école pour les garçons.

En 1821, le curé de Thiberville, M. Liénard légua à la commune une maison pour servir d’école chrétienne pour les filles. Cette maison fut agrandie en 1845 et un pensionnat y fut ouvert en 1853. Elle était tenue par les sœurs de la Providence de Lisieux.

L’actuelle école Notre Dame du Sacré Cœur fut construite en 1899 avec le soutien de M. Hébert, homme politique de Pont-Audemer. Elle fût fermée en 1902, puis rouverte suite à l’intervention des soeurs de Ste Marie de Corfou. Mme Paul Labbé en 1948 et 1955 finança l’agrandissement des locaux.

L’école des garçons, place des écoles a été construite en 1902. Elle comprenait 2 classes et un logement pour le maitre. Un agrandissement de 2 classes supplémentaires et un préau fut inauguré en 1955.

En 1976, le nouveau groupe scolaire comprenant la maternelle et l’élémentaire fut construit en englobant les locaux de 1955.

Devenue exigüe, l’école maternelle a bénéficié d’une nouvelle construction, rue du Stade en 2015.

Les halles :

Thiberville a toujours été réputé pour ses foires. Les marchands y venaient d’assez loin. On y vendait principalement des bestiaux, des chevaux, des toiles, de la mercerie, du fil , du lin, des rubans… En 1965 il y avait encore quatre foires par an. (annuaire SEP de l’Eure).

Il existait 2 halles à Thiberville, une halle aux grains construite en 1855 et une halle de boucherie. Cette dernière fut divisée en 1887 pour y adjoindre une halle au beurre. Actuellement, la salle des votes occupe ces locaux.

En 1892, à la faveur d’un remplacement de la couverture et de la charpente, le conseil municipal décida de surélever le  bâtiment pour y accueillir une salle des fêtes qui manquait cruellement à la commune.

La halle aux grains a brulé lors d’un incendie en 1958.

Les sapeurs-pompiers :

Une circulaire ministérielle de 1815 conseillait aux commune de former des compagnies de sapeurs-pompiers. Le conseil municipal de Thiberville pris la décision de créer le corps de sapeurs-pompiers de Thiberville le 24 août 1824.

Pompiers 1910

Le passé industriel de THIBERVILLE

L’usine à gaz

En 1869, une concession fut accordée à monsieur Jules Frédéric LECLERC de Montivilliers, propriétaire des usines à gaz du Neubourg et d’Orbec pour l’éclairage public du bourg de Thiberville et de particuliers. Il lui fut établi de pouvoir établir des tuyaux sous les voies publiques pour la conduite du gaz. Le préfet autorisa la construction d’une usine à gaz

En 1882 la distribution de l’éclairage avait lieu jusqu’à 10h30 pour les parties les plus éloignées du bourg et jusqu’à 11h00 pour le centre du bourg. 41 becs de gaz permettaient d’éclairer le village.

Les dimanches et jours de fêtes, l’éclairage fonctionnait jusqu’à minuit, le jour de la foire St Luc et la nuit de la veillée de Noël, toute la nuit.

En 1881, une extension du réseau permit de délivrer le gaz à Drucourt grâce à une canalisation entre les deux communes.

En 1919, M. Changarnier, propriétaire de l’usine dont le contrat arrivait à expiration voulut céder son usine à la commune de THIBERVILLE qui refusa. Ce fut la fin de l’éclairage au gaz pour Thiberville et pour Drucourt.

En 1920 le maire de Thiberville passait un marché avec la Société Normande d’Electricité.

L’usine de passementerie LECUYER

Cette usine, spécialisée dans la fabrication de rubans en coton et en lin, a été construite dans les années 1820-1830 par le sieur Lecuyer. Au cours du xixe siècle, elle connaît plusieurs agrandissements successifs. En 1864 notamment, est édifié, à proximité des ateliers de fabrication, le logement patronal agrandi par la suite en 1894-96. L’usine a fermé ses portes durant l’entre-deux guerres. Les ateliers de fabrication et la cheminée d’usine ont été détruits. Subsistent aujourd’hui le logement patronal, le parc et les communs. En 1847, l’usine était équipée de 35 métiers. Elle occupait 25 hommes, 10 femmes et 10 enfants.

L’usine Paul LABBE

Cette usine construite en 1860, située rue de Lisieux, près de la maison natale de Paul LABBÉ, a d’abord été dirigée par son père de l’auteur. A la mort de celui-ci en 1877, Paul LABBÉ reprend la direction de l’usine de rubans. Quand il décède en 1923 l’usine sera reprise par la famille LEJUIF qui habitait le petit manoir place Ronald Riding.

L’Usine Paul Labbé

La Télémécanique Electrique

La Télémécanique Electrique est une entreprise spécialisée dans l’appareillage électrique fondée en 1924. Elle installe une usine dans les anciens locaux de l’usine Paul Labbé en septembre 1961 et emploie en 1965 100 personnes dont 66% de femmes. L’usine prend de l’ampleur pour aller jusqu’à 300 employés en 1975.

Le 31 mars 1993 à la suite d’une restructuration de l’entreprise le site de Thiberville ferme ses portes. 170 employés accepteront d’aller travailler dans le site de Beaumont le Roger.

Les locaux de la Télémécanique Electrique ont été repris par la Société SNOP en 2001.

Les personnages célèbres de THIBERVILLE

Victor DEVILLE :

Il est né à THIBERVILLE le 29 mars 1772 d’un père dont la profession était marchand.

Pendant la révolution il prit part à la conspiration de Cadoudal. Il avait déserté pour passer dans l’armée des chouans où il a participé à plusieurs attaques de diligences transportant les fonds de l’Etat. Il fut arrêté en même temps que Cadoudal. Condamné à mort le 10 juin 1804 il est exécuté le 25 juin 1804.

Louis Gustave DUHAMEL :

Il est né à THIBERVILLE le 4 février 1836 d’un père tailleur d’habits et d’une mère couturière. Après des études à l’école des beaux-arts de Rouen il collabora avec Jean Gabriel MARIETTE, son beau-père, peintre verrier à Evreux à la réalisation de vitraux. Ses œuvres sont visibles en Normandie  dans la Somme, la Marne, la Corse et également à THIBERVILLE.

Il meurt à Evreux le 23 mai 1900

Paul LABBE :

Il est né à THIBERVILLE le 10 janvier 1855 d’un père chef d’entreprise de filature. Poète et conteur très apprécié, il fut avant tout chef d’entreprise après le décès de son père en 1877. Paul LABBE aimait les fleurs, son jardin et ses serres à chrysanthèmes qu’il appréciait particulièrement. Il fut même président des Chrysantémistes de France. Il décède le 10 décembre 1923 à THIBERVILLE sans enfant. Sa tombe dans le cimetière de THIBERVILLE est ornée d’une plaque de bronze dûe à maitre Charles Léandre et exécutée par le graveur havrais M. Doisy. Elle représente un rameau de Chrysanthème ornant les trois titres des recueils de poèmes : Sentiers fleuris, le mur d’ombre et l’oubli de l’heure.

Jean-Baptiste BOISSIERE :

Il est né à THIBERVILLE le 26 janvier 1864  et mort le 18 décembre 1939.  Ecrivain et feuilletoniste français, il a travaillé pour « le Figaro ».

Parmi ses œuvres, on peut citer plusieurs romans policiers : L’homme sans figure (1909), Un crime a été commis (1921), La Joconde aux enchères (1929)

Jacques VIQUESNEL :

Il est né au Havre en 1939. Poète, conteur, humoriste, il a commencé sa carrière comme instituteur, puis professeur de français et l’a terminé comme principal de collège. Habitant de THIBERVILLE, il fut couronné de plusieurs prix littéraires et fut aussi président honoraire de la Société des Écrivains Normands. Il laisse derrière lui 29 ouvrages d’amour, d’humour et de poésie. Il est décédé le 29 mars 2020.